Les belles pierres sculptées de la vieille maison Babin

A la Baronnerie se trouve une vieille demeure, actuellement inoccupée, servant seulement de grange, et qui est bien curieuse. Au dehors comme à Intérieur on y remarque quelques inscriptions, qui d’ailleurs présentent un réel intérêt. Au dehors, au dessus de la porte, se voit d’abord le monogramme du Christ I H S, avec la date de 1615 et ces mots : Pax huic domui, qui veulent dire Paix à cette demeure. Ce sont les premières paroles que prononce le prêtre quand il vient communier les malades, ou leur administrer le sacrement de l’Extrême Onction.

Porte donnant sur l’ancien jardin (maintenant hangar)

Inscription sur le linteau de la fenêtre

Au dessus de l’antique fenêtre, nous remarquons ces mots : An Babin, un cœur, et ces autres noms : Ju. Martin uxor. Mots qui se traduisent ainsi : André Babin, Julienne Martin, son épouse.

A Intérieur, au dessus de la cheminée, nous retrouvons le monogramme du Christ I H S surmonté d’une petite croix, et à droite An. Babin, à gauche Ju. Martin. Au milieu ces deux lettres en grands caractères M.A. probablement en l’honneur de Marie, reine du Ciel. Au dessous les mots 1 Requiescant in pace ; c’est-à-dire : que les morts reposent en paix, et au dessous un cœur.

Photo de la cheminée à venir

Inscriptions sur la porte d’entrée principale

Enfin sur la petite porte donnant sur le vieux jardin nous lisons une nouvelle inscription ou le français domine. Venit Hora (ce qui veut dire, l’heure vient). Veillez et priez, car à l’heure ou vous n’y penserez point le Seigneur viendra au jugement. Matthieu (chapitre) 24. Luc (chapitre) 12.

En consultant nos vieux registres, voici les renseignements que nous avons put retrouver concernant cette branche de la famille Babin, l’une alors des plus importante de notre paroisse. Nos vieux actes l’appellent André Baronist (est né le 22 février 1576), à cause de sa propriété, au dit village dont le nom s’est depuis un peu modifié. André Babin et sa première épouse eurent plusieurs enfants ; Nous avons retrouvé les noms de Perrine Babin née le 28 mars 1607 ; Julienne née le 4 septembre 1609 ; Olive née le 10 juillet 1611 ; Georges ne le 24 décembre 1612. Il est possible qu’il y ait eu un autre enfant issu de cette union en 1615 ou plus tard, mais nos registres ont une lacune regrettable de 10 ans, pour les baptêmes, laquelle nous laisse dans l’incertitude. Le fait est que André Babin se remaria, en 1620, avec Andrée Caud, et que parmi les enfants qu’il dut avoir, pensons nous, se trouvait un fils du nom d’André Babin le jeune dont nous n’avons pas retrouvé l’acte de naissance par suite de cette lacune signalée. Cet enfant était il du premier ou du second lit, nous l’ignorons. En 1615, de concert avec son époux, Julienne Martin écrivait sur les murs de sa maison, hora venit, c’est-à-dire l’heure vient, l’heure du jugement, et cette heure était pour elle alors beaucoup plus proche qu’elle ne le pensait, car elle du mourir, le 27 avril 1616 et fut inhumée en l’église.
De sa seconde union avec Andrée Caud, André Babin eut plusieurs enfants : Susanne le 1er mai 1625 ; Olive et Péronnelle le 10 novembre 1628 ; Jane le 7 octobre 1626. Celle-ci vécut et elle devint en 11646 l’épouse de Jean Perchart, qui devait être sieur du Monteel (famille qui ne doit pas être éteinte : famille Pichot-Lambron, etc.) André Babin Baronist vivait encore et il assistait au mariage.
Tels sont les renseignements que nous pouvons donner relatifs à cette famille Babin, apparentée à celle du Préameneust et qui vivait à la Baronnerie il y a environ trois cent ans. ›› son époux, Julienne Martin écrivait sur les murs de sa maison, hora venit, c’est-à-dire l’heure vient, l’heure du jugement, et cette heure était pour elle alors beaucoup plus proche qu’elle ne le pensait, car elle du mourir, le 27 avril 1616 et fut inhumée en l’église. De sa seconde union avec Andrée Caud, André Babin eut plusieurs enfants : Susanne le 1°’ mai 1625 ; Olive et Péronnelle le 10 novembre 1628 ; Jane le 7 octobre 1626. Celle-ci vécut et elle devint en 11646 l’épouse de Jean Perchart, qui devait être sieur du Monteel (famille qui ne doit pas être éteinte : famille Pichot-Lambron, etc.) André Babin Baronist vivait encore et il assistait au mariage. Tels sont les renseignements que nous pouvons donner relatifs à cette famille Babin, apparentée à celle du Préameneust et qui vivait à la Baronnerie il y a environ trois cent ans. ››

André Babin, est né le 22 février 1576, il était le fils de Guillaume Babin, né en 1545 et de X Roberte Mouton, née en 1548 à Bais. Julienne Martin la première épouse d’André Babin est née le 1er janvier 1579 à Bais. Mariés  le 1er janvier 1606 à Bais.
Remarié le 1er août 1620 à Bais. Seconde épouse : Andrée Caud est née le 5 octobre 1588 à Bais. Elle était la fille d’ Olivier Caud, né vers 1560. Et de Michelle CHEMINAYE sa mère.


Photos Dominique Taburet

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